Mon histoire
Naissance d’un pseudonym
Avant vingt ans, je baisais déjà comme on part à la guerre : sans peur, sans diplomatie, à la recherche de vérité dans la sueur. Le jour où j’ai compris que mes histoires méritaient d’être écrites et filmées, il me fallait un autre patronyme : Alex pour la froideur grecque du “défenseur”, Lust pour le péché cardinal que j’assume.
Alex Lust n’est pas un masque ; c’est une distillation tout ce qui reste quand on brûle le civil, le convenable, le tiède.

Pourquoi il est né ?
Je n’ai pas inventé Alex pour me cacher ; je l’ai créé pour me sauver.
Je dois payer nos factures, élever notre fille, signer nos contrats.
Alex peut baiser, écrire, taper, hurler « Dieu est cul » sans craindre la police des employeurs ou des bien-pensants.
En séparant les peaux, j’ai gardé ma vie propre et mon art sale.
Les deux respirent. Les deux survivent.

Moi et Alex
Enfance : province grise, éducation catho ; premier choc : réaliser qu’on peut bander en caressant dans la culotte de sa cousine (par alliance) ... avant d'éclater le crâne d'un camarade de classe. Au collège découverte de la délinquance. Au lycée du deal...
Puis boîtes, backrooms, lectures musiques et cinéma borderline.
Premiers boulots : négo en immo le jour, libertin et acteur porn la nuit.
Je cherchais une issue ; Alex a ouvert la porte.

Le cul comme langage
Le sexe est devenu ma langue maternelle le jour où j’ai compris que parler ne suffisait plus.
Pas pour comprendre une femme. Pas pour qu’elle me comprenne, moi. Mais pour dire ce que la bouche étouffe, ce que la société interdit, ce que l’amour classique ne sait même plus formuler.
Le sexe est devenu un dialecte à part entière. Un outil de vérité. Une rhétorique du corps.
Mille partenaires ?
Non. Plutôt mille variations, mille déclinaisons d’un même appel à la vérité : “Dis-moi qui tu es, nue, consentante, offerte ou dominée, là où personne ne te regarde sauf moi.”
Chaque rencontre est un dialogue. Certains appellent ça une baise. Moi j’appelle ça un entretien, parfois une dissection, parfois une poésie improvisée.
Le chiffre, le mythe, la réalité.
Tu veux un chiffre ? On me le demande souvent. Je ne sais plus. Plus de mille, c’est certain. Pas pour cocher une case. Pas pour collectionner. Mais parce que j’ai toujours voulu comprendre.
J’ai couché avec plus de putes que de princesses.
Des femmes battues et des dominatrices, des anonymes croisés une heure et des amantes restées des années, des actrices pornos qui récitent leur plaisir, et des mères de famille qui crient pour de vrai.
Chacune m’a appris quelque chose. Et chaque fois, j’ai cherché à écrire ce que je comprenais d’elles.
De la baise à la littérature
Là où d’autres filment leur bite, moi j’ai sorti mon clavier.
Là où certains se masturbent pour oublier, moi j’écris pour ne rien oublier.
Le cul est mon dictionnaire. Le désir est ma grammaire. La transgression, ma syntaxe.
Je suis un pornographe ? Oui. Et un linguiste du désir.

L’éthique du porno
On m’accuse de faire du porno ? C’est vrai !
Mais je le fais à visage découvert, avec respect, avec entente, avec plaisir partagé. Je ne vends pas des corps. Je montre ce que beaucoup vivent, rêvent, censurent. Je filme ce que vous ne dites pas, ce que vous cachez derrière vos hashtags ou vos silences.
Mina, c’est mon amante, mon égale, ma partenaire. Elle est là parce qu’elle aime ça. Elle choisit, elle propose, elle réalise même parfois mieux que moi. Elle n’est pas une actrice. Elle est la coautrice du désir. Tout ce qu’on filme, on l’a voulu. Tout ce qu’on montre, on l’a vécu pour de vrai.
Pas de casting, mais des masques
Je ne fais pas de porno industriel. Je ne fais pas de fiction simulée. Je fais de la capture sensible. De la mise en scène intime. Du sexe réel, pas du sexe fake.
Tu verras : Pas de fausse jouissance. Pas de gros plans sur des gestes vides. Pas de soumission vendue sans conscience... Tu verras des regards. Tu verras des hésitations. Tu verras du vrai.
Pourquoi montrer ?
Parce que ne pas montrer, c’est continuer à mentir. Parce que tant que le porno sera laissé aux producteurs cyniques, on continuera à formater l’imaginaire des jeunes, des hommes, des femmes.
Je préfère offrir un porno d’auteur, un porno responsable, un porno subversif, que laisser la place aux algorithmes qui servent les clichés.
Je ne prétends pas éduquer. Je prétends témoigner. Et offrir une alternative à ceux qui veulent plus que se vider les couilles : comprendre ce qui les fait bander.
Nous vous proposons un porno éthique 🔞

Le culte de l’absurde et du désir
Je ne crois plus en vos dieux. Pas ceux des livres, pas ceux des algorithmes. Je ne crois qu’en ce que je vis, ce que je touche, ce que je vois. Lucifer m'éclaire !
Mon corps est mon temple.
Le désir est mon langage sacré. Et le rire, l’absurde, le jeu sont les seuls rites que je respecte encore.
Ni gourou, ni prophète – mais un chemin
Je n’ai pas de dogme. Je ne cherche pas à convaincre. Je trace ma route, à poil s’il le faut, avec mes idées mal rasées et mes certitudes qui boitent.
Si certains me suivent, qu’ils sachent : ici, pas de promesse. Pas de paradis. Seulement des fragments de vrai, parfois crus, parfois beaux, souvent violents.Mais toujours assumés.
Une foi intime, une vérité nue
Je crois en la mémoire du corps. En la puissance du plaisir partagé. En la folie douce de ceux qui osent tout montrer sans se cacher.
Je crois qu’il faut arrêter de vivre à moitié. Qu’il faut désobéir aux injonctions molles. Et qu’il vaut mieux vivre déraisonnablement que crever dans la tiédeur.
Alors j’écris. Je baise. Je filme. Je ris. Je rêve. Et si tu veux marcher un bout de chemin avec moi, sois le bienvenu. Mais enlève tes chaussures, et ta pudeur aussi. Parce qu’ici, on entre en vérité.

Fragments de vie !
On a mis des photos. Des vraies. Pas retouchées, pas marketées, pas filtrées. Juste nos corps, nos jeux, nos délires. Parce que c’est comme ça qu’on vit. Et que certains souvenirs méritent d’être partagés autrement que sur un cloud.
Tu peux repartir avec un morceau de nous. Un t-shirt, une tasse, un carnet, un totebag. C’est pas pour devenir riche. C’est pour continuer à créer, à tourner, à écrire.
À transmettre cette vision du monde, un peu crue, un peu tendre, mais toujours entière.
Tu veux nous soutenir ? Fais-le franchement.
Tu peux nous suivre. Nous écrire. Nous lire. Nous regarder. Mais si tu veux qu’on continue vraiment, tu peux aussi nous soutenir.
Pas besoin d’abonnement compliqué … Chaque dont, c’est un “merci” qu’on entend. Et une façon de dire : je comprends ce que vous faites. Et je veux que ça continue.
